Et si Dampicourt et Mathon m’étaient contés…

Domaine de Maître Picus, dans le nom de ce propriétaire d’un site gallo-romain retrouvé dans les rues du village, Dampicourt trouve son étymologie.

Les Mérovingiens y ont laissé leur carte de visite découverte par la fouille d’un cimetière près de l’actuelle église.

Charles-Quint a divisé le village en deux quartiers : le quartier des Dampicourtois et celui des Mathonais.

Au milieu du 20ème siècle, la commune de Dampicourt et la commune de Mathon fusionnèrent pour ne former qu’une seule entité sous le nom de « Commune de Dampicourt ».

A travers une chronique historique des lieux de Dampicourt et Mathon, Bernard Joannes relate les faits et gestes politiques et religieux, ses habitants, les évènements marquants, les guerres, tous ces grands et petits instants qui ont façonné le cadre de vie actuel du village, son patrimoine.

Il y développe notamment les origines du village, l’histoire des châteaux d’Aigremont, des maisons fortes, du couvent des Visitandines, des Oblats, l’église Saint Georges, la vie du patronage, les anciennes confréries, le sport au village, les mines de fer, le moulin de Mathon, Beauregard, la découverte d’un plésiosaure, le Docteur Jean-Baptiste Lalangue, l’ermitage de Sainte Anne, le folklore local comme le pesage des filles, l’enseignement…

Un très éclectique voyage dans le temps qui croque les meilleurs instants de l’existence comme les épreuves collectives du passé.

A lire, pour se découvrir comme habitant d’un lieu façonné par nos ancêtres.

Le pesage des filles : Si drôle que cela semble, c’était pourtant la mode dans le temps, qu’au mois de mai, on pesait les « bonnets blancs ». Les moutards s’en mêlaient déjà. Les écoliers ne parlaient que de cela. Les jeunes gens en guettaient l’occasion et on pouvait même voir des hommes d’âge s’entendre à trois pour peser une femme ou l’autre. Les gamines, les fillettes, les filles bonnes à marier avaient toutes leur tour, et bien rares celles qui y échappaient. Et le plus beau du jeu, c’est que c’étaient les plus hautaines, les pétulantes ou les plus bigotes qui y passaient les premières. « Ah ! Diantre ! Nous ne l’avons pas eue facilement, mais nous l’avons eue quand même ! Elle rage joliment va ! » Sous la plume de Honoré Simon, né en 1875 à dampicourt.

réf. “Et si Dampicourt et Mathon m’étaient contés…”, Bernard Joannes, Les éditions de la Joyeuserie 2005, 328 pages, 423 g, prix 15 €, format 14 × 20 × 2 cm, port 5 €