Si les Romains, les Francs et… les cigales ont trouvé refuge à Torgny, c’est que le coteau jouissait d’un charme particulier.
Si la peste, les incendies et les bombardements ne sont pas venus à bout du village, c’est qu’il avait bien des raisons, finalement, de devenir un des plus beaux de Wallonie.
Si successivement, les dominations allemande, française, bourguignonne, autrichienne et espagnole n’ont pu empêcher la Grande Fontaine de donner une eau claire et fraîche, c’est qu’elle devait devenir un breuvage de réconciliation.
Et si, devant un verre de Pétillant, Torgny vous était conté…
A travers une chronique historique des lieux, Bernard Joannes relate l’architecture, les faits et gestes politiques et religieux, ses habitants, les évènements marquants, les guerres, tous ces grands et petits instants qui ont façonné le cadre de vie actuel du village, son patrimoine.
Une cigale à Torgny ?« Impensable » disent les sceptiques, « touristique » disent les autres, et pourtant ! Une petite cigale vient de sortir de son cocon. Quelques minutes après avoir accumulé la chaleur du soleil, elle s’envole sous les yeux ébahis de Philippe Toussaint, agent des Eaux et Forêts, qui le 30 mai 1997, immortalise la scène sur sa pellicule. Il revivait ainsi l’émotion de Raymond Mayné, fondateur de la réserve naturelle en 1943, lorsqu’il découvrit la « cicadetta montana ».
Il y aborde notamment le passé romain, mérovingien, l’histoire de l’eau, des moulins, des carrières, de la frontière, de l’église, de l’ermitage, du pensionnat, des écoles, de la réserve naturelle et des vignerons…
Un très éclectique voyage dans le temps qui croque les meilleurs instants de l’existence comme les épreuves collectives du passé.
A lire, pour se découvrir comme habitant d’un lieu façonné par nos ancêtres.
réf. “Et si Torgny m’était conté…”, Bernard Joannes, Les éditions de la Joyeuserie 2000, 226 pages, 283 g, prix 15 €, format 14 × 20 × 1,8 cm, port 5 €Cliquez ici pour faire votre commande