Le petit patrimoine de Lamorteau

17. Eglise Saint-Nicolas

En 1855, le Conseil de Fabrique de Rouvroy propose que Lamorteau devienne une paroisse : jusqu’alors, les paroissiens sont obligés d’aller à la messe à Rouvroy, malgré la distance (3 km) et les débordements fréquents du Ton en hiver qui empêchent les Lamortois de se rendre aux offices religieux. En 1857, l’autorité religieuse l’autorise et la nouvelle église est achevée en 1860. En mai 1940, les bombardements de la ligne Maginot endommagent fortement l’église et les travaux de réfection seront terminés en 1953.Sur la façade de l’église, Saint Nicolas, saint patron choisi par la paroisse, est le patron des enfants, des vierges, des marins et des commerçants. Saint Pierre, premier évêque de Rome et Saint Paul, premier missionnaire auprès des païens.

18. Croix du Hussard

Pendant 80 ans environ, cette croix indiqua l’endroit où un hussard de l’armée révolutionnaire française tomba sous les balles d’habitants d’Harnoncourt voulant résister aux pillages de ces brigands. Il fut tué au bois Migette. Après le défrichement de celui-ci, la croix est transférée en bordure du chemin qui mène au bois de Guéville jusqu’en 1970. Ensuite, elle disparaît puis on la retrouve en 1991 au Musée Gaumais et on l’installe à l’endroit actuel.

19. Le presbytère

Construite en 1847 par la commune dans un style néo-gothique, la maison curiale est érigée dans un endroit qui la garantit des inondations . Ce que l’on ne sait pas encore à l’époque, c’est que la gare s’ouvrira en 1881, causant parfois certains problèmes de “ promiscuité ”. C’est ainsi que, le curé subissant les attaques verbales de certains de ses concitoyens au travers des fenêtres donnant sur la rue des Pâquis, il les fait tout simplement murer. Le samedi 9 mai 2000, la foudre tombe sur le presbytère et pulvérise la croix de pierre se trouvant au faîte de la façade, on retrouve des morceaux à plus de trente mètres.

20. Calvaire de la rue des Paquis : ou Croix Danloup

Il date sans doute du 18ème siècle. Il aurait été érigé par Etienne Danloup et Odile Genin, (fille du meunier de Radru), cabaretiers à Lamorteau, mariés en 1782, par gratitude pour l’arrivée d’un enfant qu’ils n’espéraient plus.Ce calvaire a été remanié plusieurs fois. Il est restauré en 1926, date à laquelle la croix est changée. En 1928, on l’entoure d’un jardinet planté de rosiers et d’arbustes et on l’enclôt d’un mur. Il est béni par le doyen de Virton le 21 novembre 1928. En mai 1940, les bombardements de la ligne Maginot l’endommagent. Jusque dans les années soixante, le calvaire accueille la bénédiction des buis les jours des rameaux.

Ces descriptifs sont visibles devant chacun des monuments du village.